Beynac-et-Cazenac
| Situé non loin de Périgueux et de Sarlat, le long du cours de la Dordogne, Beynac s'étire au pied d'un éperon rocheux portant une forteresse du XIIe siècle. Cette cité historique et gastronomique est considérée comme l'une des perles du Périford Noir. A visiter sans modération ! |
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| A BEYNAC, la pierre est reine, composant façades et ruelles dans une même couleur blonde. | LES MAISONS, construites entre les XIVe et XVIIe siècles, s'alignent le long de ruelles en calade qui longent la falaise |
 UN DECOR POUR UN FILM, situé au Moyen Age, Luc Besson ne s'y est pas trompé en y tournant des scènes de jeanne d'Arc. |  |
 | En été, le coeur de Beynac semble battre plus fort : à l'approche de la fête votive du 15 août les visiteurs sont nombreux à venir chercher l'ombre bienfaisante des placettes pavées émaillées d'échoppes de commerce traditionnel. Certains préfère grimper jusqu'au château, tandis que d'autres descendent jusqu'à la rivière, pour flâner sur l'une des petites plages de galets. A L'OMBRE DE LA FORTERESSE Même hors saison, ce village niché au pied de son énorme château reste la proie des touristes. On les comprend ! Habité dès l'âge de bronze, Beynac raconte quelques 4 000 ans d'histoire. Site stratégique exceptionnel, son éperon rocheux constitua longtemps un observatoire idéal sur la vallée de la Dordogne. Une citadelle y est construite dès le XIIe siècle. Un village se développe en contrebas, multipliant les maisons qui s'égrènent aujourd'hui depuis la berge jusqu'à la falaise, au rythme de ruelles étroites dallées de gros pavés. De ces fortifications médiévales subsistent portes d'entrée et épais remparts. Au-dessus des toits de lauzes et des façades de pierres dorées, la forteresse de Beynac a toujours fière allure avec son sévère donjon et sa chapelle devenue paroisse. Aujourd'hui restaurée, elle accueille les visiteurs dans la pénombre inquiétante des lampes à huile, pour mieux restituer une atmosphère typiquement médiévale. CITE D'HISTOIRE ET DE GASTRONOMIE Après avoir visité la forteresse, les promeneurs descendent souvent vers le port, s'égaillant le long des maisons aux murs dorés réchauffés par le soleil. Les uns vont se joindre aux "causeries médiévales". Les autres, chaque lundi matin en haute saison, se rendent au marché des producteurs de pays faire provision des denrées traditionnelles. Ils peuvent aussi assiter à une séance de gavage d'oies et de canards. Au mois d'Août, à la nuit tombée, une série de concert de musique classique est organisé. A LA DECOUVERTE DU VILLAGE En arrivant de Sarlat par la route départementale qui suit la Dordogne, laissez votre véhicule au parking devant l'OT et les embarcadères. Empruntez la voie communale qui s'ouvre devant vous : un peu plus loin, sur la droite, plusieurs ruelles partent à l'assaut de la falaise jusqu'au château et au parc archéologique. |
| Au Moyen Age le seigneur de Cazenac n'était autre que le maître du château de Castelnaud, situé de l'autre côté de la rivière et dont les ruines semblent toujours défier l'ensemble sactral de Beynac. Pendant des siècles, les seigneurs des deux châteaux ne cessèrent de s'affronter, l'un étant fidèle aux Anglais et l'autre restant du côté français. Installé sur un plateau voisin qui domine la Dordogne, Cazenac s'articule autour de sa petite chapelle. C'est une ordonnace royale de 1827, portant le sceau de Charles X, qui rattachera définitivement ce village à celui de Beynac. |
| La vie du village L'odyssée de l'espèce Au pied du château, le parc archéologique propose une reconstitution grandeur nature de la vie des hommes préhistoriques, du néolithique à l'âge du fer. Des ateliers permettent de s'initier en famille à la taille du silex, à la poterie et à la gravure. Chaque année, en avril, le parc accueille les Journées d'archéologie expérimentales tandis qu'en août s'y déroule pendant trois jours la grande Foire Gauloise. |  |